A Béziers, Ménard veut une « garde républicaine » composée d’anciens policiers

2 Déc 2015 | Revue-de-Presse | 0 commentaires

A l’instar de Carl Lang et du Parti de la France qui réclament la création d’une garde républicaine nationale afin d’assurer la protection des français dans ces périodes dangereuses pour leur sécurité, Robert Ménard, Maire de Béziers, annonce la future création d’une garde républicaine dans sa ville. Félicitations pour son courage politique.
Après le très polémique armement de la police municipale, une « garde républicaine » pour assurer la protection des habitants pendant l’état d’urgence. C’est la nouvelle mesure qu’espère mettre en place Robert Ménard à Béziers, en réponse aux attentats de Paris du 13 novembre dernier. « Il est important que les Biterrois voient des gens dans la ville en charge de leur sécurité si il y a un problème » a expliqué l’édile au cours d’une conférence de presse ce mardi, comme le rapporte France 3.  
Selon Robert Ménard, cette « garde » sera composée d’anciens gendarmes, militaires ou policiers, non armés et bénévoles, qui circuleront en uniforme devant les écoles et les bâtiments publics. Cette patrouille imaginée par le maire de Béziers sera en lien avec le PC sécurité de la Ville. Comme l’indique 20 Minutes, le personnel devrait être recruté dans les prochains jours via un appel à volontaires. Les candidats, placés sous le statut de collaborateurs occasionnels du service public, feront l’objet d’un « entretien individuel avec le directeur de la police municipale et l’adjoint à la sécurité de la ville », rapporte le quotidien. 
« Le pire de l’extrême-droite bientôt dans vos rues » Ce n’est pas la première fois que le maire de Béziers envisage de mettre en place une « garde biterroise ». Dans un entretien accordé à la télévision identitaire TV Libertés, Robert Ménard avait expliqué qu’il souhaitait « des gardes municipales, qu’on puisse mobiliser les anciens gendarmes, les anciens militaires à la retraite, les anciens policiers pour assurer tout un tas de tâches de sécurité, les fouilles par exemple, pour dégager la police nationale et municipale de ces tâches chronophages qui ne leur permettent pas d’être là où il faut. »   Une nouvelle décision polémique qui ne manque pas de faire réagir sur les réseaux sociaux.  
Retrouver cet article sur L’Express.fr

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