Belgique : des enfants radicalisés dès la maternelle ?

21 Août 2017 | Revue-de-Presse | 0 commentaires

Un rapport interne d’une école, que s’est procuré le quotidien « Het Laatste Nieuws », fait état de signes de « radicalisation » islamiste chez certains enfants.

C’est dans une école de Renaix, en Flandre orientale, qu’ont eu lieu plusieurs gestes qui ont poussé l’établissement à exprimer son inquiétude dans un rapport interne. Relayé par le quotidien néerlandophone Het Laatste Nieuws, ce document rassemble des observations faites par les enseignants en 2016 au sujet du comportement de plusieurs enfants de confession musulmane. Il y est notamment question de « menaces de mort » proférées envers d’autres enfants « non croyants », d’égorgements mimés et d’insultes comme « cochons ».
source: le point.fr
 

Les enfants concernés auraient également récité des versets du Coran pendant les récréations, refusé de donner la main et, dans certains cas, de se présenter à l’école le vendredi pour des raisons religieuses. Six enfants seraient concernés par le rapport, qui est cependant nuancé par les responsables de l’établissement qui estiment que ce phénomène, ne touchant finalement pas plus de 1 % du nombre total d’enfants, ne doit pas être dramatisé outre mesure, même si la vigilance doit être de mise.
Un organisme chargé de gérer ces situations

Depuis 2016, un projet intitulé Netwerk Islamexperten, ou « réseau d’experts de l’islam », propose aux écoles flamandes des solutions adaptées pour lutter contre la radicalisation. Près de 500 dossiers ont été ouverts par l’organisme depuis sa création. Dans un pays qui a régulièrement fait l’actualité ces dernières années en raison de la présence sur son sol de filières djihadistes, cette nouvelle affaire risque, selon Dirk Moulart, directeur du groupe scolaire en question, d’inquiéter les familles des enfants inscrits dans son établissement. Celui-ci regrette également grandement, comme il le confie à Het Laatste Nieuws, la divulgation d’un document interne.

Du côté francophone, comme l’explique le quotidien Le Soir, l’équipe mobile chargée de se rendre dans les établissements en cas de soupçons de radicalisation chez les élèves a été sollicitée à 73 reprises pendant l’année scolaire 2016-2017, mais jamais dans une école maternelle. Sur l’ensemble de ces interventions dans la fédération Wallonie-Bruxelles, « les inquiétudes n’ont pas pu être levées » dans une dizaine de cas, comme l’explique au Soir Anne Hellemans, directrice générale adjointe de l’administration générale de l’enseignement, entraînant alors l’intervention de la police ou des services d’aide à la jeunesse.

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