Migrants: La maire de Calais ne se pliera pas aux décisions de justice

3 Août 2017 | Revue-de-Presse | 0 commentaires

Natacha Bouchart refuse de créer des points d’eau ou des sanitaires…
Lundi après-midi, la maire de Calais, Natacha Bouchart, a affirmé dans un communiqué qu’elle ne « donnera pas suite aux injonctions » du Conseil d’État, qui a ordonné des mesures d’aide aux migrants, comme la création de points d’eau ou de sanitaires.

Lundi après-midi, la maire de Calais, Natacha Bouchart, a affirmé dans un communiqué qu’elle ne « donnera pas suite aux injonctions » du Conseil d’État, qui a ordonné des mesures d’aide aux migrants, comme la création de points d’eau ou de sanitaires.
 

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« Une injustice pour les calaisiens »

« La décision de justice du Conseil d’État est une injustice pour les Calaisiens, car elle les met de nouveau sous la menace de la recréation d’une énième « Jungle ». Aussi, en l’absence de politique nationale et européenne offrant une solution globale de maîtrise de l’immigration, la Ville de Calais ne donnera pas suite aux injonctions qui lui ont été faites », a déclaré Natacha Bouchart dans un communiqué.
 

Selon Emmanuel Agius, premier adjoint de la ville de Calais, la maire est consciente de ce qu’elle risque en ne respectant pas une décision de justice : « Elle en assumera les conséquences. Le rôle d’un élu de la République, surtout à Calais, est de faire tout pour se faire entendre et défendre sa population ».
Des astreintes de 100 euros par jour de retard

Mais, justement, que risque Natacha Bouchart, ou plutôt la ville de Calais ? La décision du Conseil d’Etat remet à zéro les délais accordés à la ville et à l’Etat pour se conformer aux injonctions de l’ordonnance du tribunal administratif (TA) de Lille. Ils ont donc dix jours, à partir de ce lundi, pour créer des points d’eau ou encore des sanitaires. Le juge des référés a néanmoins précisé des astreintes de 100 euros par jour de retard au-delà de ce délai.

Selon l’adjoint au maire, la municipalité ne s’opposera pas à la réquisition de locaux par les services de l’Etat, autrement dit, la préfecture. « Mais il faudra que le préfet explique lui-même sa décision aux Calaisiens », assure-t-il.
M.L. avec AFP

20minutes.fr

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