Trump : la grande peur des bien-pensants.

12 Nov 2018 | Connexion | 0 commentaires

CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans
Les drapeaux roses du boboland planétaire sont en berne : aux États-Unis, contrairement à l’attente du marigot bien pensant, les démocrates ne l’ont emporté qu’avec peine à la Chambre des représentants tandis que Donald Trump confortait ses positions au Sénat. Les progressistes, emmenés par la très clintonienne (et tout aussi répulsive) Nancy Pelosi, aboieront, japperont, mordilleront mais il n’y aura ni blocage législatif au Congrès ni procédure d‘impeachment. Donald Trump reste maître du jeu. Comment, au demeurant, aurait-il pu en être autrement dans un pays qui affiche un taux de chômage à 3,7 %, une croissance à 3 %, une hausse des salaires de 2,9 % en un an et une baisse des impôts de 8 % ?  Comment en serait-il autrement dans un pays réel à qui le Président a rendu sa fierté et sa conscience de lui-même ? Le Parti de la France ne cherche de modèles dans aucun État étranger. Il sait qu’une Nation n’a ni amis ni « relations spéciales » mais des alliés et des partenaires. Paris n’est pas Washington et Washington n’est pas Paris. Trump n’est donc pas notre ami au sens affectif, sentimental et moral d’un terme que les relations internationales n’ont pas à connaître. La guerre commerciale qu’il a lancée et ses « oukases » envers les sociétés susceptibles de commercer avec l’Iran nécessiteraient une réponse française et européenne déterminée si la France était la France et si l’Europe de la puissance existait. Partisans d’une construction continentale forte, identitaire, politique, économique, stratégique, militaire et civilisationnelle, en proximité de projets et d’intérêts avec la Russie, nous ne nous félicitons pourtant pas moins de voir entamé par Donald Trump l’unanimisme multilatéraliste du concert mondial et nous réjouissons de la déconfiture de ses adversaires qui sont aussi les nôtres. Au moment où l’extrême gauche supposée française, une fois de plus alliée avec l’intelligentsia autoproclamée, entend manifester contre Trump (qualifié par le JDD de « déstabilisateur » et de « menace ») présent à Paris pour la commémoration du 11 novembre 1918 (mais pas pour le « forum pour la paix » qui suivra, initié par Macron selon le rite nouveau et accepté de l’angélisme universel), le PDF salue celui qui a su dire à son peuple : « Make America great again ». Avec le regret de ne pas encore pouvoir appliquer ce slogan à notre France d’abord. Cela viendra !

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