UNEF : du gauchisme au racisme anti blanc..

27 Mai 2019 | Connexion | 0 commentaires

CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans.
Longtemps syndicat unitaire regroupant, depuis sa création en 1907, les étudiants de gauche comme de droite (Jean-Marie Le Pen en fut un responsable dans le même temps que Michel Rocard), devenu dans les années 60 le fer de lance de la contestation gauchiste puis, dès le début des années 1980, un foyer trotskiste en même temps que le centre de formation utérine des jeunesses socialistes, l’Union Nationale des Étudiants de France (UNEF), parallèlement à la décomposition du PS, est majoritairement devenue, au fil des années et au-delà de ses différentes fractions allant de la gauche à l’ultra gauche regroupées sous des acronymes opaques (AGE, BN, TUAS issue de la TMAS et de la TUUD), une secte anti française, indigéniste, communautariste et anti blanche noyautée par les tenants de l’intersectionnalité (théorie racialiste développée par l’universitaire afro-féministe américaine Kimberlé Crenshaw en 1989 qui entend lutter contre le « sexisme et le racisme subi par les femmes afro américaines »). On ne compte plus ni les provocations ni les interventions médiatiques de ses responsables qui témoignent de cette dérive largement inspirée par Houria Boutelja, porte-parole des Indigènes de la République. C’est ainsi que Hafsa Askar, membre du Bureau national a cru bon, après l’incendie de Notre Dame de Paris et l’intense émotion française que cet événement a suscité de dénoncer un « délire de petits blancs ». On se souvient, par ailleurs, de la location en 2015 par l’Unef de salles de prière pour des étudiants musulmans. Personne n’a oublié non plus l’élection de sa présidente, Maryam Pougetoux, arborant le hijab, à l’AGE de Paris-IV en mai 2018. Sans parler des listes communes avec l’association des Étudiants musulmans de France (EMF), qui gravite dans la sphère des Frères musulmans, ou de la participation récente de militants UNEF, aux côtés de ceux du CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France), à la censure de la pièce d’Eschyle, Les suppliantes, pour cause de masques noirs portés par les acteurs conformément aux traditions du théâtre grec antique, masques considérés comme une preuve de racisme. Quelque 86 militants appartenant à la direction et se revendiquant de l’aile gauche de l’UNEF (comme s’il y existait aujourd’hui une aile droite), ont annoncé dimanche 19 mai leur démission et leur intention de former un nouveau syndicat dissident de celui qui fut, de loin, le premier syndicat étudiant, avant de se voir nettement dépassé pour la première fois depuis des décennies par la FAGE, syndicat « modéré » lors des élections au CROUS de 2016. Pourquoi cette scission ? En raison des dérives pro islamistes, africano-racialistes et indigénistes (terme que nous utilisons dans son acceptation actuelle mais objectivement erronée car les indigènes de France, ce n’est pas Eux, c’est Nous.) ? Non ! Seulement pour des querelles de tendances, les partants qui pourraient au final représenter jusqu’à 25 % des effectifs, accusant la direction, dans un pathos qui n’appartient qu’à eux, de « figer les clivages et éloigner les individus des objectifs communs de l’organisation », les « enjeux de pouvoir interne » étant pointés comme la source de « divisions stériles »… Une nouvelle secte syndicale étudiante verra donc le jour bientôt. Elle ne sera pas moins anti nationale que celle dont elle est issue

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