Après la clôture du sommet samedi soir, des manifestants se sont réunis dans le quartier de Schanzen, bastion local de la gauche radicale, où avaient déjà eu lieu plusieurs affrontements depuis jeudi.
«Welcome To Hell». Ce slogan aura résonné pendant trois jours et trois nuits dans les rues de Hambourg. De nouveaux heurts ont en effet éclaté dans la nuit de samedi à dimanche dans la cité portuaire, après la fin du sommet du G20.
Véhicules et poubelles incendiés, jet de pierres et de cocktails molotov, barricades, commerces pillés… La frange la plus radicale des opposants au rendez-vous diplomatique a employé les mêmes procédés que les deux nuits précédentes.
Comme depuis jeudi, ces affrontements se sont concentrés dans le quartier de Schanzen, bastion local de la gauche et des mouvements autonomes. Ils ont eu lieu quelques heures après un premier rassemblement pacifique, dans l’après-midi, ayant réuni 76 000 personnes selon les organisateurs et 22 000 selon les autorités. C’est encore une fois la nuit tombée que la situation s’est envenimée. La police, renforcée par des forces anti-émeutes, a alors fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau.
0 commentaires