Le texte de ma prise de parole jeudi 1er mai 2025 à Paris, place saint Augustin :
« Nous sommes réunis ici, comme chaque 1er mai, à l’ombre du souvenir immense de sainte Jeanne d’Arc. Et cette année, à la douleur poignante d’un adieu s’ajoute la force d’une promesse : celle de la fidélité.
Oui, ce 1er mai est tout entier placé sous le double signe du sacrifice et de l’espérance. Il porte les couleurs de la France éternelle et les accents du combat mené par celui qui fut son plus ardent défenseur durant des décennies : Jean-Marie Le Pen.
Ce jour du 1er mai n’a jamais été choisi par hasard. Ce n’était pas un caprice de calendrier, ni un clin d’œil aux syndicats rouges. Non ! Jean-Marie Le Pen avait voulu sceller dans une même cérémonie deux fidélités françaises : l’hommage à la vierge guerrière de Domrémy, et la célébration du travail français, cette vertu cardinale qui fonde la dignité des peuples libres.
Il avait compris, avec sa clarté visionnaire, que le 1er mai devait être repris à la gauche, reconquis, nettoyé de l’internationalisme marxiste, pour redevenir une fête nationale, enracinée, chrétienne et sociale. En un mot : française !
Et c’est ainsi qu’il créa la tradition du défilé et de l’hommage à Jeanne d’Arc, ce jour-là. Ce n’était pas une stratégie. C’était une profession de foi. Jeanne, c’est la France. Jeanne, c’est la paysanne devenue guerrière. Jeanne, c’est la voix de Dieu dans les plaines de Lorraine. Et Jean-Marie Le Pen, à sa manière, fut un soldat de cette même foi.
Hélas ! Aujourd’hui, le Rassemblement National a tourné le dos à cette tradition. Pire encore : il en a renié l’âme. Plus de Jeanne, plus de France, plus de travail glorifié. Rien que des calculs. Des sondages. Et du reniement.
Mais nous, au Parti de la France, nous ne renions rien.
Nous ne trahissons pas.
Nous continuons.
Nous portons ce flambeau, non par nostalgie, mais par devoir. Parce que notre peuple mérite mieux qu’un simulacre. Il mérite la vérité. Il mérite l’honneur. Il mérite l’héritage intact de Jean-Marie Le Pen.
Et en ce 1er mai, il faut redire ce qu’est le Travail, ce mot si galvaudé, mais si noble quand il est remis à sa juste place.
Le Travail, ce n’est pas l’exploitation des masses par la finance. Ce n’est pas la concurrence déloyale venue d’Asie ou des pays de l’Est. Ce n’est pas la précarité planifiée par Bruxelles.
Le Travail, c’est le sel de la terre, c’est le devoir quotidien de l’homme libre, c’est la construction lente et noble d’une civilisation. C’est pourquoi le Maréchal Pétain, dans une période tragique de notre Histoire, avait tenu à inscrire le Travail parmi les trois piliers de la Révolution nationale : Travail, Famille, Patrie.
Car sans travail, il n’y a pas de patrie vivante. Sans travail, il n’y a pas de famille digne. Sans travail, il n’y a pas de France debout.
C’est cette France que Jean-Marie Le Pen a toujours défendue. Cette France enracinée, laborieuse, loyale, catholique, chevaleresque. Une France de Jeanne et de Saint Louis, de Clovis et de Maurras, de soldats et de paysans.
Et c’est à ce grand Français, ce géant de l’histoire contemporaine, que nous rendons aujourd’hui un hommage vibrant et fraternel.
Jean-Marie Le Pen ne fut pas un politicien. Il fut un homme d’État au sens le plus noble, bien qu’il n’ait jamais gouverné.
Il fut un prophète moqué, mais dont toutes les paroles résonnent aujourd’hui avec une justesse glaçante.
Il fut un père pour des générations de militants, un éclaireur, un veilleur, un combattant.
Et pour lui, comme pour nous, Jeanne d’Arc était plus qu’une sainte : elle était une sœur d’armes.
Alors, mes amis, que ce 1er mai soit le serment d’une fidélité renouvelée.
À Jeanne, à la France.
À Jean-Marie Le Pen, à son combat.
Et que vive la France française ! »
0 commentaires