Elle se rêvait Jeanne d’Arc des droites, elle n’est plus qu’un fantôme errant dans le cimetière de ses ambitions avortées. Marion Maréchal, l’égérie déchue de la droite nationale, vit aujourd’hui la triste revanche du réel. Après avoir trahi tous ceux qui l’ont portée, elle se retrouve nue, sans parti digne de ce nom, sans alliés, sans avenir.
Que reste-t-il de celle que Jean-Marie Le Pen avait propulsée à l’Assemblée nationale, au prix de ses dernières cartouches ? Un itinéraire balisé par les trahisons. Elle a meurtri son grand-père en abandonnant son nom, trahi le RN pour Reconquête, trahi Reconquête pour quémander quelques sièges au RN. La voici, désormais, renvoyée dans les ténèbres par Marine Le Pen et Jordan Bardella, qui lui refusent jusqu’à la pitié d’un accord municipal en 2026. Même être conseillère municipale à Romorantin semble désormais hors de sa portée.
Son « parti », Identité et Libertés, n’est qu’une coquille vide, un nom sur une boîte aux lettres. Aucune structure, aucun militant, aucun souffle. Un machin créé à la va-vite pour servir l’ego hypertrophié d’une femme persuadée que son nom lui ouvrait toutes les portes. Elle n’a fait que les claquer, une à une.
Et comble d’ingratitude, elle snobe aujourd’hui le Parti de la France, seul soutien (avec Reconquête) lors de l’épreuve des Européennes. Pas assez docile ? Pas assez aligné sur Tel-Aviv ? Peu importe, Marion a choisi de mépriser ceux qui l’ont soutenue quand tous l’abandonnaient.
Si je suis aussi sévère avec elle, c’est parce qu’elle incarnait une ligne politique juste, claire, nécessaire : celle de la droite nationale, identitaire et enracinée. Et elle a tout gâché avec ses ambitions et ses trahisons successives.
Le verdict est cruel mais juste pour cette girouette. La trahison et l’orgueil démesuré ont un prix.
Thomas Joly – Président du Parti de la France
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