Mort du streamer Jean Pormanove : la fosse à merde de la décadence moderne

21 Août 2025 | Non classé | 0 commentaires

Je l’avoue d’entrée : je n’avais jamais entendu parler de ce « Jean Pormanove », de son vrai nom Raphaël Graven, avant que sa mort sordide n’enflamme réseaux sociaux et médias. J’ignorais tout de son existence et j’aurais préféré que cela demeurât ainsi. Mais voilà, impossible d’échapper à ce vacarme : on m’explique qu’un homme s’est fait littéralement détruire en direct, sous les ricanements et l’argent facile.

Lunaire, grotesque, apocalyptique. Un pauvre hère, fragile, malade de l’âme, avait transformé sa propre déchéance en spectacle marchand. Business juteux : contre quelques tips, il acceptait insultes, humiliations, coups, sévices. Son frère, ses « amis » – complices, bourreaux – s’en donnaient à cœur joie. Le public, anonyme, planqué derrière des écrans, en rajoutait, excitait la cruauté. Et lui encaissait, jusqu’à ce que le corps lâche.

Qui est coupable ? Lui, bien sûr, puisqu’il consentait. Mais consentir dans l’abîme n’est pas un vrai choix, c’est déjà une servitude. Ses tortionnaires, évidemment, qui ont pris un malin plaisir à l’avilir. Les spectateurs aussi : parmi eux, beaucoup de racailles toujours friandes de violence et de vice. Ceux qui payaient ne sont pas des spectateurs innocents : ce sont les clients de la boucherie humaine. Sans eux, pas de marché, pas de supplice.

Tout cela me donne l’impression de me tenir au bord d’une fosse à merde, énorme, débordante, pestilentielle. Et de respirer à pleins poumons l’odeur de la décadence moderne. Louis-Ferdinand Céline n’aurait pas dit mieux : les hommes sont des cloaques ambulants, des rats dans la fange, se délectant de leurs propres excréments.

Il faut tirer la chasse. Nettoyer. À la Javel, au Kärcher, au feu purificateur s’il le faut. On ne reconstruit pas une civilisation en laissant prospérer pareilles abominations. On ne sauve pas la jeunesse en lui donnant en exemple ces spectacles de dégradation et de mort.

Notre peuple doit retrouver ses repères : le vrai, le beau, le juste. L’ordre naturel. La hiérarchie des valeurs. Cela peut se faire par l’éducation, par l’exemple, par le retour au sacré. Mais si nécessaire, cela se fera aussi par la contrainte, par la force. Car aucun être humain normalement constitué ne doit jamais trouver divertissant le massacre de son semblable.

Sinon, il ne restera plus rien qu’une fosse. Dans laquelle nous finirons tous par tomber.

Thomas Joly – Président du Parti de la France

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