Drapeaux dans les classes scolaires ? Gadgets et poudre de perlimpinpin.

18 Fév 2019 | Connexion | 0 commentaires

CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans.
Ministre de l’Éducation nationale de François Mitterrand et de Laurent Fabius, Jean-Pierre Chevènement voulait que La Marseillaise soit entonnée ou matin par les enfants des écoles. Jean-Michel Blanquer, actuel locataire du ministère de la rue de Grenelle dont le projet d’école de la confiance (sic) ne décevra que les naïfs qui avaient voulu voir en lui le réformateur qu’ils espéraient, entend placer dans chaque classe, du primaire au lycée, un drapeau français flanqué, afin de tempérer tout risque d’excès de patriotisme réactionnaire, de l’emblème douze fois étoilé de l’Union européenne. C’est ainsi que de gadgets en mesure de contournement, de poudre de perlimpinpin en leurres par détournement d’objectifs, l’école française s’enfonce chaque année davantage dans sa tombe dont nous pouvons être certains que ne la relèvera pas le remplacement des mentions de père et de mèresur les documents administratifs par celles de parent 1 et parent 2. Nul doute, en effet, que la présence de ces drapeaux suffira à faire reculer l’illettrisme, la déculturation, les violences contre maîtres et élèves, la drogue ou le racket. Il est vrai qu’il est plus facile et moins impliquant pour le gouvernement de songer à faire entrer les drapeaux à l’école que d’entreprendre de faire à nouveau flotter nos couleurs nationales au-dessus des cités, zones séparatistes depuis longtemps perdues dans ces espaces qui constituent la Non-France. Pour le Parti de la France, des mesures spécifiques doivent bien sûr être prises (rétablissement de la discipline et de l’autorité, exclusion des perturbateurs, fin des zones d’enseignement prioritaires, refonte des manuels dans un sens « national », suppression du collège unique et de la mixité sociale imposée, apprentissage intensif de la lecture, de l’écriture et de l’orthographe au primaire, de l’Histoire au collège et des humanités au lycée, retour des classements et de l’émulation, chèque scolaire), pour que règne à nouveau dans les écoles, les collèges, les lycées, l’esprit de formation, d’apprentissage, d’enseignement, de transmission des savoirs dans le culte du beau, du bon et du vrai. Un esprit qui ne peut exister sans ordre, effort et discipline. Mais la reconstruction de l’Instruction nationale (l’éducation, elle, appartient aux familles) ne se fera pas séparément de celle de la Nation, indépendamment du reste de notre édifice français. Il ne peut y avoir apprentissage accompli de la langue française, des mathématiques et des sciences dans des classes surchargées ouvertes à tous les flux de l’immigration planétaire. Il ne peut y avoir de connaissance de l’Histoire dans une France dont les pseudo-élites exigent la repentance et exacerbent le sentiment de culpabilité. Il ne peut y avoir édification civique dans une France désidentarisée, perdue en confusion, dénigrant ses valeurs, ses lois, ses principes, son ordre naturel, sa morale, et vouée à toutes les dérives. Il ne peut y avoir ni humanisme ni culture dans une France de la violence et de la haine communautaristes. La France ne se relèvera pas par telle ou telle réforme de l’école. La vraie réforme de l’école se fera, au contraire, le jour où commencera le relèvement de la France que seule pourra mener la droite nationale.

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