Les départs successifs de bureaux de cadres supérieurs hors des banlieues rongées par le trafic de drogue révèlent un moment critique, un vrai point de bascule. Lorsque des entreprises comme BNP Paribas en région parisienne ou Orange à Marseille quittent ces territoires, cela signifie que l’État n’exerce plus son autorité. La réalité est simple et grave. La France devient un narco-État. Les réseaux criminels prospèrent là où la Nation devrait s’imposer et les habitants comme les acteurs économiques en subissent chaque jour les conséquences.
Il devient urgent de réagir avec une détermination nouvelle. Certains dirigeants étrangers ont montré qu’une volonté politique forte pouvait renverser des dynamiques de violence et de criminalité. Pensons à Duterte aux Philippines, à Bukele au Salvador. Il faut des lois d’exception pour démanteler les trafics, des sanctions plus sévères pour les consommateurs qui alimentent ces économies souterraines et une rupture avec la culture hédoniste post-mai 68 qui banalise la décadence sociale.
De plus en plus de cadres supérieurs et de dirigeants de grands groupes prennent conscience que le multiculturalisme crée davantage de divisions que de cohésion. L’insécurité devient un obstacle à la prospérité économique. La France ne peut survivre qu’en affirmant une communauté nationale fondée sur des règles communes et une culture partagée. Le pays doit retrouver la confiance, la discipline et l’ordre. C’est à cette condition seulement que notre Nation pourra reprendre le contrôle de son destin.
Mario Varraut – Membre du Conseil national du Parti de la France




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