Au cours d’un énième numéro d’autosatisfaction, Emmanuel Macron s’est enfoncé encore un peu plus, hier soir, dans son inconséquent délire belliciste.

Le président de la République, non content de claironner contre la fédération de Russie depuis des mois, engage désormais notre pays dans un processus de provocations et d’escalade qui va achever de ruiner les Français sans servir aucun des intérêts de la France.

Annonce de nouveaux emprunts, menace d’envoyer des hommes aux frontières de l’Ukraine, promesse d’envoyer notre industrie fabriquer des armes directement sur le sol ukrainien, prédiction d’une invasion de l’Europe par Vladimir Poutine, citation de Winston Churchill, etc., nous avons eu droit à un festival d’absurdité, d’arrogance et de théâtralisation qui prêterait à rire si les conséquences n’étaient pas si dramatiques pour la sécurité et la prospérité de nos compatriotes.

Emmanuel Macron a montré hier soir l’image d’un homme à la dérive, persuadé d’être en croisade pour la liberté et la démocratie contre un régime « répressif et autoritaire », alors qu’en France des patriotes sont arrêtés préventivement, des médias sont sur le banc des accusés pour ne pas être suffisamment de gauche, et des mouvements politiques sont dissous pour trop aimer la France.

La blague Macron va coûter très cher à la France aux Français sur le long terme, il est grand temps de mettre un coup d’arrêt à ce régime grotesque, et ça commence dès le 9 juin prochain avec notre bulletin de vote.

Bruno Hirout, secrétaire général du Parti de la France