C’est toujours la même chanson. On nous annonce avec fracas la fin d’un « privilège indécent » : la protection à vie des anciens ministres. Voilà donc le grand coup de balai moral de Monsieur Lecornu, fidèle exécutant d’Emmanuel Macron. Mesurette dérisoire, poudre aux yeux pour amuser la galerie et faire croire que l’on s’attaque enfin aux « privilèges ». Mais la vérité, c’est que rien n’est réglé.
Car ce ne sont pas ces quelques escortes policières qui ruinent la France. Le gouffre budgétaire vient d’ailleurs : de notre État-providence démentiel, de nos retraites financées à crédit, de nos dépenses sociales qui engloutissent la richesse nationale. Voilà le vrai scandale, voilà la véritable spoliation. Mais sur ce terrain, silence radio. On préfère couper des rubans médiatiques plutôt que d’affronter les tabous.
Le vrai courage serait de remettre en cause le système socialiste qui saigne les classes moyennes, d’en finir avec cette fiscalité délirante, d’arrêter de financer l’assistanat généralisé et de stopper l’immigration massive qui coûte des milliards. Mais là, ni Lecornu ni Macron n’osent lever le petit doigt.
Alors oui, qu’on supprime les privilèges d’anciens ministres, c’est bien. Mais qu’on prétende que cela change quoi que ce soit au déclin français, c’est une imposture.
Thomas Joly – Président du Parti de la France
0 commentaires