En cette journée nationale de la Résistance, le Parti de la France rend hommage à tous ceux qui, à travers les épreuves du XXe siècle, ont choisi d’agir au nom de la France, parfois dans des directions opposées mais toujours avec la conviction de servir une cause supérieure à eux-mêmes.
Nous saluons la mémoire de Roger Holeindre, l’un des plus jeunes résistants de France, patriote indomptable, fondateur du Front National, combattant en Indochine, en Algérie et Président d’Honneur du Parti de la France jusqu’à sa mort. Sa vie est un fil rouge de fidélité au pays réel, à la jeunesse combattante, à l’idéal de la Nation charnelle. Il est l’un de ces Français pour qui l’engagement n’a jamais été une posture, mais un sacrifice.
Mais au-delà des parcours glorieux, nous rendons aussi hommage à tous ceux qui, dans une époque complexe et troublée, ont interprété leur devoir à leur façon et qui avaient le droit d’estimer que c’était la meilleure.
Nous rendons hommage à ceux qui ont fait d’autres choix – politiques, militaires, moraux – parfois tragiques, toujours enracinés dans une certaine idée de l’ordre, de la civilisation, de la survie nationale.
L’Histoire n’est pas un tribunal.
Elle exige le respect des consciences, même quand elles divergent. Elle exige le courage de comprendre plutôt que de condamner.
À l’heure où la République trie les mémoires comme on trie les légumes sur un étal, nous disons ceci :
Nous n’oublierons personne.
Ni les soldats d’un idéal, ni les oubliés de la mémoire officielle.
Car tous ont contribué, à leur manière, à forger ce que nous sommes.
Le Parti de la France, comme le Front National de 1972 jusqu’en 2011, s’engage à faire vivre cette mémoire totale, lucide, sans tabou ni repentance. Parce qu’un peuple n’est grand que s’il assume tout son passé.
Pierre-Nicolas Nups – Secrétaire général du Parti de la France
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