Tragédie à Washington : deux soldats tués à la veille de Thanksgiving par un Afghan

2 Déc 2025 | Non classé | 0 commentaires

À la veille de Thanksgiving, alors que des millions de familles américaines se préparaient à une journée de gratitude et de retrouvailles, Washington a été frappée par un drame qui a brisé des vies et plongé un pays entier dans le deuil. Le mercredi 26 novembre 2025, en plein cœur de la capitale, deux jeunes soldats de la Garde nationale du West Virginia ont été pris pour cible lors d’une attaque d’une violence inouïe. Ce qui devait être une soirée de veille festive est devenu un jour d’obscurité et de chagrin.

Ce matin du 27 novembre, le gouverneur du West Virginia, Patrick Morrisey, a confirmé avec une immense tristesse ce que tout le pays redoutait. Le soldat de deuxième classe Sarah Beckstrom, âgée de seulement 20 ans, et le soldat de première classe Andrew Wolfe, 24 ans, ont succombé à leurs blessures après avoir lutté courageusement pour leur vie. Deux familles détruites, deux jeunesses fauchées, deux destins brisés par un homme que les États-Unis avaient eux-mêmes accueilli et protégé, au nom d’une politique migratoire qui se voulait généreuse mais qui a exposé le pays à des risques dramatiques.

L’assaillant, Rahmanullah Lakanwal, originaire de la province afghane de Khost, fait partie de ceux que l’administration Biden a importés dans la panique en 2021, lors du retrait désastreux d’Afghanistan. Arraché à la hâte au chaos de Kaboul grâce à l’opération « Allies Welcome », il est entré sur le territoire américain parmi des dizaines de milliers d’évacués dont les parcours, les affiliations militaires et parfois les traumatismes n’ont pu être réellement évalués. Ancien combattant, formé dans des unités paramilitaires afghanes liées aux opérations soutenues par la CIA, il avait été accueilli avec sa famille, installé, régularisé. Ce qui aurait pu devenir une histoire de reconstruction est devenu une tragédie nationale.

Après avoir traversé seul le pays, armé d’un revolver .357 Magnum, il a tendu une embuscade aux deux jeunes soldats en service à quelques pâtés de maisons de la Maison Blanche. Des témoins rapportent qu’il aurait crié « Allahu akbar » avant d’ouvrir le feu. Sarah et Andrew ont réagi avec une bravoure exceptionnelle, parvenant à empêcher un massacre plus large. Mais leur courage n’a pas suffi à leur sauver la vie. Ils sont tombés la veille d’une fête censée rassembler leurs familles autour de la chaleur et de la gratitude. Maintenant, leurs proches doivent affronter l’insupportable : préparer des funérailles là où ils auraient dû préparer une table de fête.

Ce drame n’est pas un simple événement tragique isolé. Il est la conséquence directe d’un choix politique. Le retrait d’Afghanistan décidé par Joe Biden a été mené dans la confusion, l’improvisation et l’irresponsabilité. Il a déclenché une évacuation massive où la priorité n’était plus la sécurité du peuple américain mais le sauvetage indistinct d’individus aux profils hétérogènes, parfois opaques, souvent impossibles à vérifier. Les agences de sécurité, submergées, n’ont pas pu identifier les risques. Aujourd’hui, deux familles endeuillées en paient le prix le plus lourd.

L’ironie tragique de cette situation est insoutenable. Les États-Unis ont risqué des vies pour évacuer un homme qui a ensuite retourné cette hospitalité contre deux de leurs propres enfants. Le déploiement des 2.300 membres de la Garde nationale dans la capitale, voulu par le président Trump pour protéger la population, avait été critiqué, tourné en dérision, qualifié « d’excessif » par les responsables démocrates locaux. L’attaque de mercredi prouve au contraire qu’il était indispensable.

Le Parti de la France pense aujourd’hui à Sarah Beckstrom et à Andrew Wolfe. Deux jeunes adultes qui avaient toute la vie devant eux. Deux citoyens qui voulaient servir leur pays. Deux visages qui auraient dû sourire aujourd’hui autour d’une table familiale. Leur disparition bouleverse au-delà des frontières. Elle rappelle qu’au-delà des débats géopolitiques, il y a des êtres humains, des familles, des parents, des frères, des sœurs, qui portent désormais un poids que rien ne pourra effacer.

Ce qui s’est produit à Washington n’était pas une fatalité. C’était le résultat d’une politique migratoire aveugle, d’un retrait militaire mal conçu, d’une fuite devant la responsabilité. On ne protège jamais un peuple en ouvrant grand ses portes sans discernement. On ne protège pas une nation en laissant entrer, sans filtre réel, des individus venant de zones de guerre, d’unités paramilitaires ou de contextes où la violence est un mode de vie. On protège en anticipant, en évaluant, en agissant avec prudence.

Le Parti de la France adresse ses pensées les plus sincères aux familles de Sarah Beckstrom et d’Andrew Wolfe. Leur douleur doit être un avertissement clair : les erreurs politiques coûtent des vies. Et le devoir premier et absolu d’un État, qu’il s’appelle France ou États-Unis, est de protéger ses enfants, avant tout et contre tout.

Arnaud T. Mylle – Délégué du Parti de la France aux États-Unis

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