L’Église de France sort-elle de son rôle en interpellant directement François Hollande à propos de l’avortement ? Le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier a écrit une lettre ouverte au président de la République dans laquelle il lui demande de s’opposer à une proposition de loi qui doit être débattue jeudi à l’Assemblée et qui vise à étendre le délit d’entrave à Internet.
Dans le collimateur du texte, la stratégie adoptée sur le Web par les sites anti-IVG : ils ne dénoncent plus ouvertement l’avortement, mais ils dissuadent les femmes d’y avoir recours. Une guerre dans laquelle les « anti » sont puissants : même si la visibilité totale des sites anti-avortement a baissé sur le Net selon Le Monde, le premier résultat de la recherche « IVG » dans Google mène à l’un de ses sites, ivg.net. D’apparence neutre et officielle, le site se propose d’informer les femmes. Résultat, dès la page d’accueil, cette définition : « L’interruption volontaire de grossesse est un acte médical encadré, qui comporte des risques médicaux et psychologiques. » Stricto sensu, c’est exact, mais l’ensemble du site est là pour mettre l’emphase – le mot est faible – sur les risques, séquelles et autres traumatismes qui ne manqueront pas de fondre sur la malheureuse qui s’y laisserait aller.
Mgr Pontier voit dans le projet gouvernemental une « atteinte à la liberté d’expression ». La ministre des Familles, Laurence Rossignol, s’en défendait en septembre dernier auprès du Monde : « Être hostile à l’IVG est une opinion protégée par les libertés publiques en France. Mais créer des sites (…) Lire la suite sur LePoint.fr
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