Avec l’accord de la France, le Mali céde aux islamistes.

7 Oct 2020 | Politique internationale | 0 commentaires

Entre 100 et 250 djihadistes viennent d’être remis en liberté par les autorités maliennes.

En échange de ces libérations, la junte militaire qui a pris le pouvoir à Bamako espère obtenir celles de Soumaïla Cissé, politicien enlevé par les islamistes et, accessoirement pour les nouveaux maîtres du Mali, de Sophie Pétronin, otage française détenue depuis 2016 par un groupe armé proche d’Al-Quaïda.

Contrairement à celui de monsieur Cissé qui ne nous concerne en rien, nous ne saurions être indifférents au sort de notre compatriote même si nous regrettons que son sens de la compassion l’ai menée à se pencher sur la condition des démunis de Gao plutôt que sur la détresse des Français miséreux.

Pour autant, rien, jamais, sous aucune condition, ne peut justifier que des négociations soient entamées avec des terroristes. Rien! Pas même la vie d’un otage.

On ne discute pas avec les djihadistes, on n’entame pas avec eux des pourparlers, on ne cède pas à leur chantage. On les extermine. Et dans une guerre, on ne les enferme pas. On les exécute.

Dans ces conditions, la libération des tueurs islamistes emprisonnés au Mali qui n’a pu se faire sans le feu vert de Paris, est non seulement une faute politique et une lâcheté. Elle est une insulte à tous nos soldats tués au Sahel.

Jean-François Touzé
Délégué général du PdF

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