Le décret n°2025-894 du 5 septembre 2025, signé par François Bayrou, reclasse désormais les poing américains en catégorie A1.
C’est-à-dire parmi les armes interdites à l’acquisition et à la détention, au même niveau juridique que des armes automatiques particulièrement réglementées.
Depuis plus de vingt ans, tous les gouvernements successifs ont appliqué la même logique :
• extension continue des catégories interdites ;
• complexification des conditions d’acquisition ;
• suspicion généralisée envers les citoyens respectueux de la loi.
Ce décret s’inscrit exactement dans cette trajectoire de désarmement progressif de la population honnête, sans le moindre effet mesurable sur la délinquance armée.
Avec ce reclassement, posséder un simple poing américain chez vous, vous expose désormais au même risque pénal que la détention d’une arme automatique.
Cette assimilation est disproportionnée, incohérente et entièrement déconnectée du réel.
D’après les estimations du Small Arms Survey (2018), les États-Unis comptent environ 393 millions d’armes civiles, pour environ 333 millions d’habitants (US Census Bureau, 2023).
Les données officielles du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) montrent : 48.117 morts par arme à feu en 2022, dont environ 26.000 suicides (soit plus de la moitié) et quelques centaines de décès liés à la police, aux accidents et à la légitime défense.
Rapporté à la population américaine, ce total représente environ 0,014 %. Je l’ai déjà dit au Figaro en 2022, cela m’a été reproché mais je maintiens que c’est objectivement un point de détail.
Ces chiffres montrent que la possession, même massive, d’armes n’engendre pas une explosion de la violence et que la majorité des décès relève d’abord de phénomènes sociaux et psychologiques (comme les suicides) et non de la détention d’armes elle-même.
Le Parti de la France s’oppose à cette vision étatique selon laquelle le citoyen serait un risque à neutraliser.
Nous défendons :
• un véritable droit à l’autodéfense,
• une politique inspirée du Second Amendement américain, reconnaissant que la sécurité personnelle est un droit, non une permission,
• une législation qui cesse de traiter les citoyens honnêtes comme des criminels potentiels.
Dans un contexte d’insécurité croissante, d’agressions quotidiennes et d’éloignement matériel des forces de l’ordre, les Français doivent pouvoir se protéger.
Les mesures comme ce décret font l’inverse : elles désarment les innocents et laissent les criminels armés.
Le Parti de la France demande l’abrogation du décret Bayrou et la refondation complète de la législation sur les armes, afin d’instaurer un véritable droit à la défense individuelle.
Pierre-Nicolas Nups – Secrétaire général du Parti de la France




0 commentaires