Zoran Mamdani : du rap au socialisme municipal, la descente aux enfers new-yorkaise

10 Nov 2025 | Non classé | 0 commentaires

La gauche américaine se félicite : Zoran Mamdani vient de remporter la mairie de New York. Né en Ouganda, d’origine indienne et naturalisé américain, l’homme se décrit comme socialiste, un mot longtemps tabou aux États-Unis. Pro-immigration, y compris illégale, pro-LGBT, pro-palestinien et chouchou des réseaux de George Soros, Mamdani incarne le parfait produit du progressisme globalisé.

Fait amusant : avant de se lancer en politique, il s’est essayé au rap, une carrière aussi brève qu’oubliable. Voilà donc un ancien rappeur reconverti en gestionnaire de métropole.

Son programme ? Une utopie marxiste : municipaliser les transports, créer des épiceries publiques, contrôler les prix et exproprier des logements privés pour bâtir des « communes ». Il veut aussi réduire les financements du New York Police Department, pourtant déjà sous-financé pour une ville d’envergure internationale avec 9 millions d’habitants. Il prône même un taux d’imposition différencié selon la race, au désavantage des Blancs, au nom d’une prétendue justice raciale.

Cette victoire n’est pas celle du peuple, mais le fruit d’un système épuisé : un maire sortant, Eric Adams, empêtré dans la corruption, un ancien gouverneur, Andrew Cuomo, discrédité par la gestion du COVID et les scandales, et un camp démocrate éclaté. Dans ce contexte, le républicain Curtis Sliwa n’avait aucune chance dans une ville déjà livrée au wokisme.

Et comme si le ridicule ne suffisait pas, Kamala Harris, ancienne vice-présidente et candidate à la présidence, a salué Mamdani la semaine dernière comme une « étoile montante » du Parti Démocrate. Un présage inquiétant : la fuite en avant intersectionnelle à gauche.

Pendant ce temps, les États conservateurs comme la Floride, le Texas et le Tennessee se frottent les mains. Ils savent que les entreprises et fortunes new-yorkaises fuiront bientôt vers des cieux plus cléments, comme lors de la crise du COVID : moins d’impôts, plus de liberté et surtout, un gouvernement qui ne prend pas les citoyens pour des cobayes idéologiques.

New York devient ainsi le laboratoire du socialisme municipal. Soit Mamdani applique son délire et précipite la ruine de la ville, soit il trahit ses promesses et dévoile l’imposture du discours égalitariste. Dans les deux cas, c’est un avertissement pour le monde entier : le socialisme, même repeint en couleurs woke, conduit toujours à la misère.

Arnaud T. Mylle – Délégué du Parti de la France aux États-Unis

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